De quelle façon la ville de Toronto met-elle en valeur ses sites historiques pour les intégrer pleinement dans son paysage urbain moderne?
Organisée par la Société d’histoire de Toronto, la conférence d’Annie Pelletier à l’Alliance française, mercredi dernier, s’articulait autour du thème «le patrimoine dans une ville qui se transforme» illustré par différents projets réalisés par Era Architecture.
Comment réapproprier les anciens bâtiments industriels? Que doit-on faire pour rendre ces sites industriels plus habitables et plus respectueux de l’environnement? Telles sont les questions qui étaient examinées par Annie Pelletier.
Citant l’urbaniste bulgare Luben Tonev, l’architecte a rappelé l’importance d’envisager le patrimoine architectural «au plan de l’urbanisme» pour que celui-ci «prenne sa véritable valeur».
«La conservation de ce patrimoine historique comporte, malgré tout, le risque d’arrêter la naissance d’une nouvelle créativité architecturale. Nous ne devons pas cependant nous montrer dogmatique ni agir sans avoir étudié différentes solutions possibles», poursuit-elle.
«Quand nous tentons de mettre en valeur un ensemble ancien, nous devons chercher à comprendre et à retrouver l’esprit et les conditions de vie contemporaines de la conception et de la construction de ce monument, afin de créer une atmosphère évocatrice.»