Jean-Rock Boutin, président de FrancoQueer, a présenté «avec beaucoup de fierté» le rapport annuel de l’association, lors de l’Assemblée générale du jeudi 21 mai. Le président se félicite d’un bilan positif rendu possible grâce à un travail «d’arrache pied pour planifier, organiser et assurer le suivi de différentes activités proposées par FrancoQueer». Il a aussi rappelé qu’au sein de l’organisation ils se débâtaient «comme des diables pour continuer à survivre avec le VIH et pour avoir des services en français».
Le 17 mai se tenait la journée contre l’homophobie, elle fut évoquée lors de l’AGA par le conférencier Gilles Marchildon, directeur des communications pour le Réseau juridique canadien VIH/sida, qui fut directeur général d’Égale Canada, un groupe national de revendications pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans-identifiées (LGBT), qui a notamment participé à la lutte pour le droit à l’égalité du mariage pour les conjoints de même sexe.
Homosexualité sans frontières
Gilles Marchildon a rappelé que l’homophobie était une discrimination inacceptable. La campagne L’homosexualité n’a pas de frontières prône la diversité sexuelle et le respect de cette diversité.
L’association FrancoQueer, qui fêtait ses trois ans, représente et rassemble les gais, les lesbiennes, les personnes bisexuelles, ou transsexuelles et les personnes vivant avec le VIH d’expression française de l’Ontario. L’association organise des apéros, des ateliers, des activités sociocommunautaires, des groupes d’entraides ou encore des journées de prévention et participe à tous les grands évènements, telle la Journée contre l’homophobie.
Jean-Rock Boutin a souligné l’importance de «se prendre en main et de réclamer les services qui nous reviennent de droit». Ce fut aussi l’occasion de remercier les partenaires communautaires de l’association telle qu’Oasis centre des femmes, Aids Committee of Toronto ou le bureau de lutte contre le sida.
