ACFO Toronto: se retrouver en musique

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Publié 24/09/2013 par Alice Fabre

Pour rassembler les différentes francophonies de Toronto, quoi de mieux que la musique?

Le répertoire du troisième karaoké de l’année, organisé par l’ACFO Toronto (Association des communautés francophones de l’Ontario à Toronto), qui se déroulait à l’Office Pub, jeudi 19 septembre, était varié. Plusieurs centaines de morceaux étaient prêts à être chantés, plus ou moins bien (mais c’est le principe du karaoké), par les participants. Charles Aznavour, Joe Dassin ou encore Hélène Ségara ont été repris dans la bonne humeur.

Pas assez de chansons québécoises

«Il n’y a pratiquement pas de karaoké francophone à Toronto, donc les gens sont contents de venir ce soir!», s’exclame l’énergique Serge Paul, agent de liaison au conseil scolaire Viamonde et animateur de la soirée. «On attend une centaine de personnes. L’entrée est de 5$, et les fonds seront reversés à l’ACFO.»

Un chanteur l’interrompt. «Ça manque de chansons québécoises dans ta liste! Et je peux pas chanter du Lynda Lemay, j’ai pas la voix pour…», plaisante-t-il. Finalement, il chantera Brel. Et Serge Paul l’assure qu’il travaille à l’amélioration de sa playlist.

Autour des tables, l’ambiance est aux rires et aux débats sur qui va chanter telle ou telle chanson. Tous les ingrédients sont là pour passer une bonne soirée.

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Entre La Bohème et Sous le soleil des tropiques, Gilles Marchildon, le président du conseil d’administration de l’ACFO, confie son enthousiasme. «C’est vraiment une bonne occasion de se retrouver», glisse-t-il.

Une dette à régler

Concernant l’action de l’ACFO Toronto, «l’année 2013 a été une année de consolidation, très positive», explique-t-il. «On a commencé avec une mauvaise surprise, la découverte d‘une dette qui datait de 2006. On s’est donc concentré là-dessus, mais tout en continuant de travailler sur nos projets.»

Parmi ceux-ci, la représentation des francophones au conseil municipal. «On est en pourparler avec la ville pour pallier cette absence de représentation de la communauté francophone.» L’ACFO agit comme lobby politique pour que les comités consultatifs citoyens soient rétablis à la mairie.

«On se voit aussi comme un appui des initiatives déjà existantes en matière de services pour les francophones», poursuit le président.

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