Toronto, malgré le marasme politique dans lequel la ville est plongée, devient peu à peu familier avec la pratique du vélo. Et quand on voit ce qui se passe à la mairie et l’amour sincère que notre maire semble avoir pour le deux roues, on se dit que la seule chose qui fait avancer la cause du vélo en ville, c’est la communauté de cyclistes.
De nombreux groupes militent pour un meilleur accès aux vélos sur les routes, d’autres organisent des événements spéciaux, comme Bells on Bloor, ou encore mettent en place des expositions comme Life Cycles, célébrant l’amour du vélo et l’arrivée du mois du vélo à Toronto.
Déjà réalisée en 2010, l’expo Life Cycles revient cette année à la galerie Herman & Audrey avec plus de contenu, et plus de médiums. Fortement axée sur la photo, l’expo propose également de la vidéo et une installation.
«La première exposition en 2010 tournait beaucoup autour du vélo et de la photo. Cette année, on voulait avoir plus d’artistes et plus de multimédia. On a donc de la vidéo, des photos très grands formats et une installation», explique Jacqueline West, la curatrice de Life Cycles.
Une extension de nous-mêmes
Dans cette galerie typique de l’ouest de la ville, où se rassemble à la fois le milieu underground et les gens branchés, qui ont tendance à être les même sans le savoir, c’est la liberté que procure le vélo qui s’étale sur les murs blancs.