Vous avez passé de belles Fêtes? J’espère que l’année 2011 s’est amorcée de belle façon. Je vous souhaite, en tout cas, qu’elle soit à la hauteur de vos attentes. Et surtout, qu’elle soit remplie de petits et grands bonheurs.
Reportez-vous il y a un mois environ. Nous étions en plein dans la période des souhaits que l’on formule à nos proches, à nos amis, à nos collègues. On souhaitait un joyeux Noël, un bon temps des Fêtes, une bonne année. Que de souhaits en si peu de temps!
Mais il y a d’autres souhaits qu’on a tendance à oublier et ce sont ceux que l’on devrait faire lorsqu’on éternue. Après tout, ils ne sont pas rares ceux qui nous lancent un «À vos souhaits!» bien senti lors d’un éternuement. Mais d’où vient cette expression quelque peu incongrue?
Pas facile de retracer l’origine de cette expression, qui est en fait une sorte de formule de politesse populaire. Elle est tellement ancrée dans les mœurs langagières qu’on ne sait pas exactement ce qu’elle veut dire. Trouver l’origine de sa version anglaise «God bless you» ou «Que Dieu te bénisse» est un peu plus facile.
Le Dictionnaire historique de la langue française de Robert ne nous donne pas vraiment d’indices. On se contente de mentionner, en parlant du mot «souhait», qu’il existe l’expression «À vos souhaits» et que celle-ci est une formule familière de politesse adressée à quelqu’un qui éternue. Elle serait apparue en français vers 1835.