L’après-midi du dimanche 17 juillet, l’artiste torontoise Émilie Mandy, était à la Galerie Céline Allard, située au 20 Lower Spadina Rd, du Centre francophone de Toronto pour une démonstration de dessin dans un atelier de travail qui a duré deux heures. Les complexes mis au placard, les participants doués ou pas étaient présents avant tout pour s’amuser à croquer à leur façon la nature environnante.
«Donc, nous allons dessiner la nature, des plantes, des fleurs, l’eau, des branches », lance Émilie Mandy dans cette salle parée de tableaux de l’exposition Notre monde merveilleux – Préservons- le! qui se poursuit jusqu’au 4 septembre.
Autour de deux tables, des plantes, des vases et des morceaux de bois sont présentés aux amateurs. Chacun, armé d’un crayon noir, essaye de mettre en application les consignes données par Émilie: ne pas tout dessiner de la même façon; essayer de garder des courbes graphiques et surtout laisser l’objet s’exprimer a travers.
«Grâce à ce simple exercice de dessin, j’ai appris à mieux apprécier le travail qui est exposé dans cette galerie et surtout la complexité avec laquelle il a été réalisé. J’ai adoré l’expérience», explique Danielle.
Lors de cet atelier, les participants ont certainement appris à distinguer la différence entre regarder et voir. «Le dessin nous enseigne comment réellement voir avec notre subconscient, confie Émilie. Dessiner est un vrai plaisir, on peut exprimer ce que l’on voit et ce que l’on sent intérieurement.»