Je suis tombé récemment sur un petit article intéressant concernant les onomatopées. Je me suis souvent interrogé sur les normes qui régissent l’écriture des onomatopées, sur l’indice de notoriété d’un bruit ou d’un son, sur les variantes possibles. Je me suis posé des questions sur l’arbitraire transcription de certains bruits qui ne sont pas nécessairement des onomatopées faisant l’objet d’une entrée dans les dictionnaires.
Bref, les onomatopées sont toujours une source de curiosité, pour ne pas dire d’une certaine fascination.
Les ouvrages de référence nous apprennent que le mot «onomatopée» est d’origine grecque et qu’il traduit simplement «création de mots». Une onomatopée est en fait une interjection émise pour simuler un bruit particulier associé à un être, un animal ou un objet, par l’imitation des sons que ceux-ci produisent.
Certaines onomatopées peuvent être improvisées ou créées pour la circonstance, tandis que d’autres sont conventionnelles et reconnues comme étant des mots. Puisque les onomatopées sont considérées comme étant généralement de création libre, aucun dictionnaire ne saurait être exhaustif quant aux onomatopées en usage.
Et c’est aussi la raison pour laquelle on retrouve parfois de nombreuses variantes graphiques pour un même son. Un liquide qui jaillit, par exemple, pourra aussi bien faire pschitt, pschit, pscht ou pcht.