La piste génétique de l’autisme se renforce: des singes génétiquement modifiés montrent des comportements souvent attribués aux autistes — mais la raison d’être de ces travaux n’est pas claire.
Comme l’admettent les auteurs de cette recherche, les comportements en question des singes — tourner de manière obsessive en cercle et ignorer leurs pairs — ne sont qu’une partie de ce qu’on associe aujourd’hui au très vaste spectre de l’autisme.
Et il y a des limites évidentes à ce qu’on peut demander à un singe lorsqu’on veut comparer son comportement à celui des humains.
Cette recherche, parue le 25 janvier dans Nature, a pour point de départ l’identification ces dernières années de plus d’une centaine de gènes que les chercheurs croient pouvoir associer à l’autisme. Une équipe chinoise en a ciblé un, MECP2, qui produit une protéine essentielle au système nerveux.