Ce qui s’est passé au stade de Berlin le 9 juillet 2006, lors du match opposant pour la finale la France à l’Italie, a surpris plus d’un, Zidane le premier.
Sans chercher à comprendre, certains de ses compatriotes n’ont pas hésité à le descendre, quitte à tomber dans les bas-fonds de la calomnie en rappelant ses origines kabyles. Comme si ceci avait quelque chose à avoir avec cela.
Pour ces compatriotes de Zidane, il faut rappeler que Zidane est Français tout comme eux, qu’il est né à Marseille, que c’est un illustre Français dont ils devraient être fiers.
Mais pour l’histoire, on retiendra que l’ingratitude est la seconde nature d’une certaine France (rapports actuels avec ses ex-colonies africaines, traitement des anciens combattants et de leurs ayant droit).
Pour que Zidane ait réagi comme il l’a fait, il a fallu qu’il ait été touché au plus profond de son être. Comme l’a dit une amie, on accepte les insultes, les moqueries, les discriminations, en somme, la manifestation du racisme. Mais vient un jour où on ne plus accepter, et ce jour-là est venu pour Zidane, le 9 juillet 2006.