À un an du 200e anniversaire de la présence acadienne dans l’Île-du-Prince-Édouard, et à l’occasion du Congrès mondial acadien au mois d’août, c’est plus que jamais le temps de visiter la plus petite des provinces du Canada. Mais surement pas la moins jolie.
Avant d’explorer l’Île, pourquoi ne pas se munir du tout nouvel ouvrage de l’historien Georges Arsenault, Histoire illustrée de l’Acadie de l’Île-du-Prince-Édouard?
Bien que de l’aveu même de l’auteur «le livre n’a pas été écrit comme un guide touristique historique», il aidera certainement «le visiteur à comprendre l’évolution et la situation actuelle de la communauté acadienne insulaire.» Agrémenté de cartes géographiques, celles-ci «servent à illustrer principalement les lieux où les Acadiens habitaient au cours des siècles.»
5 000 francophones
Avec ses quelque 5 000 francophones, la communauté acadienne représente 13% de la population. Elle se retrouve principalement dans trois régions: à l’ouest dans la municipalité d’Évangéline (comté de Prince), à Charlottetown (comté de Queen’s), et vers Souris, à l’est complètement.
Mais comme le mentionne Georges Arsenault, c’est le quart de la population insulaire qui est d’origine acadienne, puisqu’au fil des ans certains «Poirier, Daigle, Maillet, Bourque, Pitre et Aucoin se sont transformés en Perry, Deagle, Myers, Burke, Peters et Wedge».