Élections scolaires: transport, financement et infrastructures

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Publié 17/10/2006 par Yann Buxeda

Parallèlement aux élections municipales de novembre se tiendront les élections des conseillers scolaires. Des échéances moins médiatisées que les premières, mais qui comportent elles aussi des enjeux d’importance.

Au Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS), l’heure est à la sérénité mais également au renouveau. Sérénité puisque la présidente Dorothée Petit-Pas, candidate à Kitchener, dans la région de Waterloo, n’aura pas à souffrir de concurrence. Ce sera d’ailleurs le cas pour cinq autres candidats du même conseil, automatiquement élus ou réélus faute d’adversaires.

Renouveau par contre, puisque certains territoires ont été pris d’assaut par les potentiels conseillers et conseillères scolaires, à l’image d’Oshawa (Durham), qui verra s’affronter pas moins de quatre candidats lors des joutes électorales.

La situation diffère donc selon les régions et pourrait amener de nouveaux visages, ce qui n’est pas pour déplaire à Dorothée Petit-Pas: «Selon les estimations, nous pourrions bien nous retrouver avec six nouveaux collaborateurs autour de la table. Cela nous permettra de mélanger des éléments d’expérience et des nouveaux qui apporteront un regard différent aux dossiers en cours et à venir. C’est extrêmement bénéfique pour le conseil.»

Un discours qui ressemble déjà à celui d’une campagne électorale, car si les élections locales à venir ne perturbent pas la présidente, son mandat à la tête du conseil expirera un mois plus tard, en décembre. Et Dorothée Petit-Pas a ouvertement annoncé son désir de se présenter à sa propre succession.

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Toujours est-il que ces élections scolaires de novembre représentent déjà une échéance majeure, puisqu’elles permettront de définir la position et les propositions des candidats sur les problématiques majeures que représentent le transport scolaire, le recrutement des élèves et la création de nouveaux édifices.

Des sujets autours desquels tourneront également les élections au Conseil scolaire de district Centre-Sud-Ouest (CSDCSO). Les similitudes avec la situation dans le système catholique sont d’ailleurs surprenantes, puisque six candidats ont été élus par acclamation, faute de concurrence. Autre point commun, le président en activité Ronald Marion, candidat dans la partie de la municipalité régionale de Niagara comprenant notamment Niagara Falls et Welland, fait partie de ces six amnistiés de la vox populi.

À noter également qu’aucune région ne fait l’objet de triangulaires, et que les six élections proposeront des duels. Pour Ronald Marion, la situation est également plutôt confortable, et le président du CSDCSO peut se concentrer sur sa candidature annoncée à sa propre succession en décembre prochain.

Mais pour le moment l’heure est aux dossiers en cours, et, la semaine dernière, il était à Ottawa pour discuter avec la nouvelle ministre de l’Éducation Kathleen Wynne. Une rencontre qui a essentiellement porté sur le Programme d’aménagement linguistique et sur les modifications quant à la réforme de la formule de financement.

Selon Ronald Marion, la ministre semble ouverte à étudier les revendications du conseil public: «Mme Wynne connaît déjà les dossiers, ce qui facilite grandement les échanges. Elle a déjà connaisssance de nos souhaits, et est prête à engager un travail en collaboration avec nous. Elle veut briser le rapport de demandeur à décideur, ce qui est une excellente chose.»

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Mais Ronald Marion ne crie pourtant pas victoire et reconnaît qu’il faudra attendre les premières conclusions sur les dossiers déposés pour se forger une réelle idée quant aux motivations du ministère à solutionner leurs problèmes. Des signes qui devraient arriver dans les prochains mois.

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