à 14h49 HNE, le 12 novembre 2012.
TORONTO – La ministre ontarienne de l’Éducation, Laurel Broten, menace d’agir contre les moyens de pression d’enseignants de 20 commissions scolaires provinciales lancés lundi, en opposition à un projet de loi qui impose un gel des salaires de deux ans à la majorité du corps professoral.
La Fédération des enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO) a annoncé, lundi matin, que des «gestes de grève» dans 20 commissions scolaires — selon les termes employés — débuteraient à la suite de l’échec de négociations tenues en fin de semaine, derrière des portes closes, avec le gouvernement provincial.
Mentionnons que la FEESO représente les enseignantes des écoles publiques de langue anglaise. Ni les enseignantes des écoles catholiques de langue anglaise, ni les enseignantes des écoles de langue française, tant catholiques que publiques, ne participent à cette grève du zèle.
L’entente ratifié cet été avec le secteur catholique anglophone et avec l’AEFO qui représente les francophones sert d’ailleurs de modèle à celle que le gouvernement voudrait faire accepter au secteur public anglophone.
Un avis de négociation sur le site web de la FEESO indique qu’entre autres gestes, des enseignants n’assisteront pas à des réunions d’équipe, ne communiqueront pas avec les parents en dehors des heures d’école, et ne remplaceront pas leurs collègues absents.