L’ancien député fédéral et provincial Gerard Kennedy a confirmé lundi qu’il se lançait une nouvelle fois dans la course à la direction du Parti libéral de l’Ontario (PLO), promettant notamment de trouver une meilleure manière de s’entendre avec les enseignants de la province. Il a également critiqué la prorogation des travaux de l’Assemblée législative par le premier ministre démissionnaire Dalton McGuinty.
M. Kennedy avait été défait par M. McGuinty en 1996 lors de la course à la tête du parti provincial, puis par Stéphane Dion chez les Libéraux fédéraux en 2006.
M. Kennedy ajoute son nom à la liste des candidats qui compte déjà ceux des anciens ministres Charles Sousa, Sandra Pupatello, Kathleen Wynne et Glen Murray. Eric Hoskins, qui a quitté le cabinet ontarien vendredi, a lui aussi confirmé sa candidature cette semaine.
Comme M. Kennedy, Kathleen Wynne fait aussi campagne sur la réconciliation entre le gouvernement libéral et les syndicats de fonctionnaires et d’enseignants. Sandra Pupatello et Charles Sousa parlent surtout, jusqu’à maintenant, de création d’emplois, tandis que Glen Murray veut notamment faciliter l’accès à l’éducation supérieure et aider les petites entreprises.
Mme Pupatello a indiqué jeudi qu’elle ne rappellerait pas le Parlement immédiatement si elle est élue chef libérale et qu’elle devient première ministre désignée. Elle souhaite d’abord se faire élire lors d’une élection complémentaire, et le ministre des Finances, Dwight Duncan, a déjà promis qu’il quitterait son siège à Windsor pour lui offrir sa chance.