En direct du Sénat sur les réseaux sociaux, le 8 septembre, une douzaine de membres de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) ont fait état des réalités des langues officielles dans leur milieu. Le tour de table n’a pas apporté de nouvelles idées de réforme de la Loi sur les langues officielles (LLO). Mais il esquisse le portrait d’une jeunesse préoccupée par des questions d’identité et d’épanouissement.
«Une des choses qui m’a le plus impressionnée, c’est l’engagement incroyable de ces jeunes», a déclaré à Francopresse une des hôtes du Comité des langues officielles du Sénat, Lucie Moncion. «Ils cherchent vraiment à faire rayonner leur francophonie et leur bilinguisme chez eux d’une manière inclusive.»
«Le français est parlé de plusieurs façons partout au Canada», estime l’unique sénatrice franco-ontarienne, «même si ce n’est pas toujours un français correct. Ces jeunes vivent la même expérience que les anglophones du Québec avec leur langue première.»
Le Comité du Sénat (13 membres) a lancé un exercice pour moderniser le cadre législatif des langues officielles.
Il tire de la rencontre trois grandes idées: un enseignement obligatoire dans les deux langues officielles dès l’entrée à l’école et partout au pays; un financement équitable de l’enseignement en français (langues première et seconde); et des campagnes de promotion nationales sur les multiples avantages du bilinguisme.