Des écoles roumaines et québécoises jumelées par satellite

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Publié 03/10/2006 par Norman Delisle (Presse canadienne)

Deux écoles roumaines et deux écoles québécoises sont désormais jumelées. Le jumelage s’est fait par satellite en direct, mercredi, en présence du Premier ministre du Québec Jean Charest et du ministre de l’Éducation de Roumanie, Mihail Hardau.

Une centaine d’étudiants du Collège national Mihai Viteazul étaient entassés dans l’amphithéâtre de l’école lorsqu’ils ont vu apparaître sur un écran géant leurs vis-à-vis québécois de l’École internationale de Laval, eux aussi installés dans l’amphithéâtre de l’institution lavalloise.

En temps réel, deux élèves de chaque institution se sont échangés quelques mots et se sont posés des questions pour expliquer leur intérêt à parler et à défendre le français dans leur milieu.

On a aussi jumelé deux autres écoles de chaque pays, soit le collège Costache Negruzzi Iasi et la polyvalente Saint-François, de Beauceville, de même qu’une autre école roumaine avec l’école de Bouctouche, au Nouveau-Brunswick. Le premier ministre de cette province jusqu’au 3 octobre, Bernard Lord, était lui aussi présent à l’événement.

De plus, le gouvernement québécois remettra à chacune des écoles roumaines impliquées dans le jumelage quelque 300 livres québécois pour enrichir leur bibliothèque de langue française, une imprimante, une caméra numérique, deux caméras de diffusion web, des CD et des DVD ainsi que l’encyclopédie Géo Québec.

L’École internationale de Laval, une institution qui compte 1600 étudiants, est toute récente puisqu’elle a été fondée il y a 10 ans. Quant au Collège national Mihai Viteazul, c’est une institution vieille de 140 ans.

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S’exprimant en français, le ministre roumain de l’Éducation, Mihail Hardau, a déclaré que ce jumelage «constituait un premier pas pour un rapprochement significatif entre étudiants roumains et québécois. Je lis l’enthousiasme dans vos yeux», a-t-il dit.

Le Premier ministre Charest a pour sa part ajouté: «La langue est un élément de liberté. Aujourd’hui, les jeunes Québécois ouvrent une fenêtre sur la Roumanie».

Il en a profité pour inviter ses jeunes auditeurs à se rendre à Québec en 2008 pour assister aux festivités qui marqueront le 400e anniversaire de la capitale québécoise.

En jumelant des écoles entières plutôt que des classes, les autorités veulent impliquer tous les élèves des établissements, de même que les enseignants et le personnel administratif.

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