Francophonie en Fête en pleine réflexion

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Publié 25/09/2012 par Guillaume Garcia

Francophonie en Fête lançait son festival jeudi soir dernier avec un cocktail suivi de deux concerts. En fin de soirée, Suzana d’Amour a offert aux Torontois un spectacle plein d’entrain et de bonne humeur. À la manière d’un cabaret, son groupe mêle jazz, musique plus ginguette et pop. En français ou en anglais, la chanteuse a parcouru son répertoire pendant plus d’une heure et lancé Francophonie en Fête.

Le lendemain, c’était au tour de Pierre Lapointe de monter sur la scène du théâtre Al Green, devant une salle comble, et de faire apprécier au public ses talents de pianiste, chanteur et surtout d’humoriste. Avant et pendant le spectacle, le «dépressif poète» comme il se décrit, a offert à l’assistance une série de blagues qui correspondent bien à la réputation de l’artiste.

Il parle de lui à la troisième personne, explique ce qu’il faut faire pour devenir connu sans trop se forcer et joue aussi. C’est ce qu’on retiendra à la fin, un jeu propre, une voix tout en maîtrise et des textes à faire pâlir plus d’un poète.

Le samedi, le temps frais a joué un mauvais tour au public et aux artistes. Si la foule atteignait au-dessus des 300 personnes pour le spectacle final de Vincent Vallières, les artistes de l’après-midi ont subi de plein fouet le manque de soleil. Pourtant Kyssi Wète, Swamparella ou encore Madagascar Slim ne sont pas des artistes dénués d’intérêt.

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Un peu déçu, même s’il a reçu de nombreuses félicitations pour sa programmation, Jacques Charette précise que l’équipe dirigeante et les bénévoles vont «brasser des idées» pour voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché. «Beaucoup de gens ne savaient pas qu’il y avait des spectacles l’après-midi. C’est dur à faire passer comme message. On parle des vedettes, mais il y a aussi d’autres shows.»

Les bailleurs de fonds donnent de l’argent au festival pour «promouvoir des groupes locaux, ou de l’Ontario», rappelle Jacques Charette, qui pense déjà à l’année prochaine et pourquoi pas le square Dundas pour Francophonie en Fête. «On s’attendait à plus de monde», regrette Jacques Charette. «On va réfléchir pour l’année prochaine. Où est le monde le samedi après-midi? Le but reste de faire connaître la musique francophone et les gens ont vu la qualité de la programmation.»

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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