La dépollution par les bactéries

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Publié 18/09/2012 par Justyna Klein

Ces dernières années ont vu un intérêt grandissant pour la protection de l’environnement. Dans la plupart des pays industrialisés, les problèmes viennent notamment de la contamination des terres par les hydrocarbures et les produits toxiques.

Ces substances contiennent souvent des xénobiotiques organiques (substances étrangères à l’organisme), principalement des phénols et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

L’entrée en contact des eaux usées phénoliques avec les eaux de surface provoque des changements dans la flore et la faune, des émanations d’odeurs désagréables et un changement de la saveur de l’eau.

Les phénols s’accumulent dans le corps des poissons.

Il est bien connu que les composés de HAP, provenant du groupe appartiennent aux xénobiotiques organiques les plus dangereux, sont également capables de s’accumuler dans les organismes vivants. Certains d’entre eux développent des propriétés cancérigènes et mutagènes.

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C’est là une raison d’enquêter sur le développement d’une méthode efficace pour la dégradation des produits toxique et une meilleure protection de l’environnement.

La purification des sols contaminés par l’eau usée est très coûteuse. Ainsi, les scientifiques sont à la recherche d’une nouvelle méthode, plus efficace et économique, de purification de l’environnement pollué.

Ces dernières années, les scientifiques ont découvert que les composés de micro-organismes nocifs peuvent servir de source de carbone et d’énergie, en les divisant en eau et dioxyde de carbone.

Le processus d’auto-nettoyage se déroule sur une longue durée dans un environnement. Des études scientifiques ont montré que l’introduction dans le sol ou l’eau de souches actives de biopréparation accélère de manière significative la réduction des polluants.

La biorestauration est donc un processus par lequel des micro-organismes dégradent ou transforment les contaminants en éléments moins toxiques pour l’environnement.

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Une grande variété de bactériens et fongiques sont en mesure de dégrader – et, dans plusieurs cas, complètement minéraliser – les substances chimiques nocives présentes dans les produits pétroliers.

Les micro-organismes (levures, champignons, bactéries) décomposent les substances dangereuses en les rendant moins toxiques ou totalement non-toxiques.

La coopération entre l’industrie et les unités de recherche est donc très importante en matière de soutien visant à la protection de l’environnement. Ensemble, nous pouvons nous assurer de la propreté de notre planète pour les générations futures.

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