Tout avait commencé par de bonnes intentions. Avec plus de 100 millions de dollars US de dons et un projet dessiné par l’architecte Franck Gehry, le musée de la Tolérance à Jérusalem avait pour ambition d’encourager la coexistence pacifique entre les religions. Mais avant même sa construction, il est l’objet d’un conflit entre juifs et musulmans.
La pomme de discorde? Des tombes musulmanes découvertes sur le terrain qui devait accueillir le musée.
Depuis plusieurs mois, le chantier est au point mort. Et c’est désormais à la Cour suprême israélienne de trancher. Mais même si celle-ci donnait son feu vert, le musée devrait en pâtir.
L’établissement a été conçu par le Centre Simon Wiesenthal. Il devait encourager la coexistence dans une Ville Sainte à la fois pour les musulmans, les juifs et les chrétiens, revendiquée comme capitale par les Israéliens et les Palestiniens.
Le projet comprend un centre de conférences, un théâtre, des musées pour adultes et enfants avec des expositions consacrées à l’histoire de la religion juive et aux relations entre l’État hébreu et ses voisins arabes.