Naissance de Simone Lantaigne, fondatrice des Centres d’Accueil Héritage

Il y a 85 ans

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Publié 26/09/2006 par Paul-François Sylvestre

Cette semaine, la chronique Les Hiers souligne deux anniversaires, dont le premier coiffe le présent article. Plusieurs lecteurs et lectrices ont bien connu Simone Lantaigne, fondatrice des Centres d’Accueil Héritage. Le second anniversaire a une portée nationale puisqu’il s’agit du rapatriement de la Constitution canadienne, autorisé exactement 25 ans passés.

Simone Lantaigne est née le 29 septembre 1921 à Sainte-Émilie (Québec) et arrive à Toronto en 1952. À l’âge de 55 ans, elle s’inscrit au programme d’études sociales du Collège Centennial. Dans le cadre d’un cours, elle effectue une recherche sur l’identification des besoins des personnes âgées d’expression française dans la Ville-Reine.

L’étudiante met peu de temps à découvrir la grande solitude chez les aînés francophones et, surtout, à déceler des attentes précises chez cette couche de la population.

Pour Simone Lantaigne, la route à suivre pour répondre aux besoins des açinés francophones s’impose presque naturellement. Il faut créer un centre de jour, un service d’accueil, voire une résidence pour les aînés.

L’Étudiante devenue animatrice réunit des bénévoles pour réaliser ces rêves et elle crée une corporation à but non lucratif qui obtient, en 1978, une charte provinciale sous le vocable Les Centres d’Accueil Héritage.

Simone Lantaigne meurt le 15 octobre 1982. En hommage à cette pionnière, la salle de conférence à la Place Saint-Laurent porte maintenant le nom Simone-Lantaigne.

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Rapatriement de la Constitution

C’est le 28 septembre 1981 que la Cour suprême se prononce par vote majoritaire sur le rapatriement de la Constitution canadienne: le Premier ministre Pierre-Elliott Trudeau a le droit de rapatrier unilatéralement la Constitution.

Cela se fera par la Loi de 1982 sur le Canada, une loi du Parlement du Royaume-Uni qui mit fin aux derniers liens constitutionnels et législatifs entre le Royaume-Uni et le Canada.

Elle contient la Loi constitutionnelle de 1982, dans les deux langues officielles du Canada, en Annexe B, ainsi que la traduction française en Annexe A; il s’agit de la seule loi du Parlement britannique qui soit à la fois en français et en anglais.

Jusqu’à 1982, le Parlement britannique avait retenu le droit de modifier l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867, qui était, en fait, la constitution canadienne.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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