Le Franco-Ontarien François Guérin a publié au moins huit romans aux Éditions JCL, à Chicoutimi. Son tout dernier s’intitule La Peur du pire et peut paraître anecdotique au départ, mais en lisant entre les lignes on y découvre une critique sociale qui se résume par «là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie».
Guérin raconte l’histoire du sympathique monsieur Gaspard qui installe une cantine, rue Gounod à Montréal et vend à prix dérisoire un mets unique qu’il nomme «toupyne».
Le mets, son prix et surtout la jovialité de monsieur Gaspard font fureur.
Le quartier devient un univers paisible «où les geignements grogneurs n’avaient pas lieu d’être et où chacun semblait venir s’accorder un salutaire répit pour le moral».
Monsieur Gaspard salue les gens en disant «Bien le bonjour!». Il fait de cette sympathique formule une sorte d’enseigne commerciale sans s’en rendre compte.