L’Espagne entre dans la légende

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Publié 03/07/2012 par Guillaume Garcia

Personne ne l’avait jamais fait. Les amateurs de records le souhaitaient, ceux de football espéraient l’alternance, l’Espagne a choisi le camp des records avec une victoire très large de 4 à 0 contre l’Italie. Champions d’Europe, champions du monde, champions d’Europe, le tout en quatre ans, la Roja vient de marquer de son sceau le monde du football. Et de quelle manière…

La victoire acquise dimanche, à Kiev, au détriment de l’Italie, a fait taire tous les détracteurs qui critiquaient le jeu prévisible et pauvre de l’Espagne, qui n’allait pas assez vers le but et qui multipliait les passes en retrait. L’Espagne finit meilleure défense de l’Euro, avec un seul but encaissé, contre l’Italie d’ailleurs, lors de leur premier match de poule.

Le jeu léché de la Roja est revenu au meilleur moment, en finale, pour fesser une Italie qui avait pourtant montré de très belles choses en quarts de finale et en demi-finales. La malchance a aussi accompagné l’équipe azzuri tout au long de ce dernier match crucial avec deux de ses joueurs sortant sur civière, blessés.

La machine espagnole n’a guère laissé planer de doute quant à l’issue de cette finale 2012. L’Italie a accepté d’attaquer, de prendre des risques, de faire le jeu en sachant que toute erreur s’avérerait fatale. Après une première frappe qui passait au-dessus des cages du gardien italien Buffon, Andrès Iniesta, le lutin espagnol, distillait une magnifique passe dans le dos de la défense pour son compère de club Fabregas qui dribblait le défenseur italien et centrait pour la tête de Silva. Pleine lucarne. 1 à 0 après dix minutes de jeu.

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L’italie continuait d’appliquer son plan et cherchait à réduire la marque, mais une course folle de Jordi Alba scellait le sort du match. Suite à un dégagement du gardien, deux joueurs espagnols combinaient côté gauche avant que Jordi Alba passe la balle à Xavi qui accélérait plein centre au milieu du terrain. Six Italiens étaient placés en position défensive mais ils n’ont rien pu faire. Alba se lance alors dans une course contre la montre entre les défenseurs et reçoit un ballon parfait de Xavi avant de gagner son duel face à Buffon.

2 à 0 à la pause. Les Italiens savent que c’est fini. À peine un quart d’heure après la reprise, l’entraîneur italien effectue son dernier changement. Motta rentre sur le terrain et se blesse trois minutes plus tard, laissant ses coéquipiers à 10 contre 11. L’Espagne fait rentrer trois joueurs offensifs et colle deux buts aux Italiens qui perdent cette finale par un écart de quatre buts. Ce qui n’était jamais arrivé en finale d’un tournoi majeur.

L’Espagne peut célébrer, sa victoire est flamboyante. L’Italie, encore présente en finale, peut construire sur les bases de cet Euro, qui aura redonner aux Italiens le goût de supporter leur équipe et le beau jeu.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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