Le maire Rob Ford à nouveau absent du défilé de la fierté gaie

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Publié 02/07/2012 par Will Campbell (La Presse Canadienne)

à 17h24 HAE, 1er juillet 2012.

TORONTO – Tandis que la colline parlementaire d’Ottawa accueillait des milliers de personnes venues célébrer la Fête du Canada, le centre-ville de Toronto était le théâtre du 32e défilé de la fierté gaie et lesbienne.

Dans la foule, de nombreuses personnes brandissaient d’ailleurs deux drapeaux: l’unifolié et le drapeau arc-en-ciel symbolisant la fierté gaie et lesbienne.

Les trottoirs de la Ville reine étaient bondés, les participants riant et dansant sous un soleil de plomb. Le défilé de cette année avait pour thème «Célébrer et manifester».

L’enthousiasme du public était égalé — et souvent dépassé — par les marcheurs du défilé, qui est le plus important événement du genre du Canada.

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«J’apprécie me retrouver ici avec des gens positifs. Je suis lesbienne et je veux témoigner de mon soutien. C’est vraiment agréable», a lancé Cassidy Shipman, 17 ans, qui a fait le chemin de London à Toronto pour être de la fête.

Le chef néo-démocrate Thomas Mulcair a assisté au défilé. Mais encore une fois cette année, c’est l’absence du maire de Toronto, Rob Ford, qui a retenu l’attention.

Le dirigeant avait annoncé en avril qu’il ne serait pas de la partie, et ce, pour une deuxième année consécutive.

M. Ford a plaidé que la tradition familiale voulait qu’il se retrouve au chalet lors du week-end de la Fête du Canada, une justification que certains, au sein de la communauté gaie, jugent faible. Les trois prédécesseurs de Rob Ford à la mairie de Toronto étaient présents lors des défilés.

Parmi les 158 groupes prenant part au défilé se trouve le regroupement «Queers Against Israeli Apartheid» qui, après s’être retrouvé au centre d’une controverse l’an dernier, avait annulé sa participation au défilé.

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Le regroupement a été la cible de critiques provenant d’organisations juives et de politiciens locaux pour avoir provoqué un débat sur la liberté d’expression lors de cet événement qui, au fil du temps, est devenu hautement subventionné par le milieu des affaires. Des institutions bancaires, des brasseries et Google, entre autres, financent les festivités de la fierté gaie et lesbienne.

Le défilé de dimanche est l’événement de clôture des 10 journées de festivités de la fierté gaie et lesbienne. Il attire des touristes des quatre coins du Canada et des États-Unis et génère des millions de dollars en retombées économiques.

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