Depuis la mi-décembre, un collectif de jeunes artistes torontois se réunit tous les samedis matins pour faire avancer leur projet, chapeauté par le Labo d’art. Recrutés dans trois écoles secondaires francophones, les jeunes ont travaillé comme des professionnels, avec un budget et une deadline à respecter. Leur installation, intitulée Noitulove (Évolution à l’envers) était montée au Labo vendredi et samedi 15 et 16 juin.
Salomé Viguier, directrice du Labo, a mené le projet, qui avait été lancé par l’ancienne directrice Barbara Gilbert. «Elle avait encadré un conseil jeunesse à l’AGO et voulait proposer ce format au Labo. J’ai contacté les écoles francophones, et surtout celles qui avaient des classes médiatiques. Les participants viennent d’Étienne-Brûlé, du Collège français et du Lycée français, ils ont entre 15 et 18 ans.»
«Très surprise» par le collectif, Salomé espère pouvoir proposer poursuivre l’aventure l’an prochain, avec une autre bande de jeunes.
Artistes motivés
Très motivés par le projet, les jeunes artistes en ont fait la promotion en distribuant des pamphlets jusque dans le métro et en donnant des entrevues. De vrais professionnels on vous dit!
Seema Hejazi (Étienne-Brûlé), Madeleine Porter (Collège français) et Hélène Dollié (Lycée français) ont joué le jeu du question-réponse avec L’Express en parlant quasiment d’une seule voix, comme il l’ont fait pendant un projet qui a vu naître un véritable collectif.