Depuis maintenant quatre ans, le Conseil scolaire de district Centre-Sud-Ouest tente d’alerter le ministère de l’Éducation de l’Ontario sur la situation de l’école Laure Rièse. Une lutte qui n’avait pas trouvé grâce aux yeux de l’équipe Kennedy, et qui tarde à interpeller celle de la ministre Sandra Pupello. À l’orée de cette rentrée, la situation stagne et les élèves devraient reprendre les cours dans des conditions similaires à celles de l’année dernière.
C’est en 1991 que l’école Laure Rièse avait ouvert ses portes à -Scarborough. À l’époque, un noyau de 14 élèves avait constitué la première classe de l’établissement. Un effectif qui avait suivi une croissance exponentielle, atteignant en une dizaine d’années près de 180 élèves à chaque rentrée.
Mais en 2002, la fréquentation avait grimpé jusqu’à 200 étudiants, posant par là même de sérieux problèmes infrastructurels pour l’école. Une situation qui perdure maintenant depuis quatre ans, puisque les demandes du Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest (CSDCSO) à l’attention du ministère de l’Éducation de l’Ontario (MÉA) n’ont à ce jour pas encore abouti.
Et pourtant, difficile de ne pas considérer la situation de l’école comme urgente. À ce jour, l’établissement accueille 221 élèves dans des conditions plus que déplorables. Ainsi, en septembre 2005, la classe de 4e année a été relocalisée au sous-sol de l’édifice faute d’un nombre de salles suffisantes, dans un local qui n’a par ailleurs pas de fenêtres.
C’est aussi l’une des spécificités de la salle qui fait office de gymnase. Un lieu au plafond «passablement bas», comme le souligne le rapport du conseil, qui n’est plus aujourd’hui utilisé.