Musicienne touche-à-tout, incontournable au Québec et consacrée en France, Ariane Moffatt se lance sans filets dans une nouvelle aventure avec MA, son sixième disque. De retour de Paris, Bruxelles, Toulouse et des Francofolies de Montréal, l’auteure-compositrice-interprète québécoise se produira pour la deuxième fois en deux mois à Toronto le vendredi 22 juin à Harbourfront, dans le cadre de la Franco-Fête. Nathalie Prézeau l’a rencontrée pour L’Express.
NP: Comment s’est passé ton spectacle du 25 mai au Drake?
Ariane Moffatt: Ça a été mon expérience la plus ultime du bilinguisme! Des Anglo-Québécois, des Québécois, des Franco-Ontariens… J’ai fini par jouer avec ça, avec les langues. Les interventions entre deux chansons se faisaient en français, en anglais. C’était plein, super ambiance!
Ce qui est l’fun dans cette espèce d’aventure de développement de nouveaux marchés, que ce soit à New-York ou à Toronto, c’est qu’il y a toujours des Québécois qui y travaillent, qui me connaissent. Pour moi, ce sont mes assises. C’est agréable parce que ça fait un pont avec les nouveaux spectateurs.
Le 15 juin, Ariane fait le Festival de la chanson de Tadoussac. Le 22 juin, elle vient nous voir pour la Franco-Fête de Toronto. Puis le 6 juillet, elle sera de la Fête fransaskoise en Saskatchewan.