Avez-vous déjà remarqué, entre Greenwood et Coxwell, le Coal Mine Theater? Intimiste, ce petit théâtre d’à peine 90 places en est déjà à sa troisième saison. Depuis dimanche, il présente la pièce Superior Donuts, de Tracy Letts, qui transforme la scène en café.
En choisissant quatre pièces par an, les propriétaires, Diana Bentley et Ted Dykstra, peuvent avoir un vrai contrôle artistique sur leurs productions: «On choisit tout, les pièces, les acteurs, le metteur en scène. C’est une incroyable opportunité que de pouvoir produire les spectacles qui nous plaisent», livre Ted Dykstra.
Ce théâtre de poche permet une proximité rare avec les acteurs. «Tout le monde aime cette intimité et, pour Superior Donuts, le fait d’être dans le café, de sentir le café, de voir les beignes voler dans l’échoppe et au-dessus des gradins, d’être frôlé par les comédiens. Et les acteurs adorent ça tout autant.»
«On propose une immersion inédite», continue le co-propriétaire du Coal Mine Theater.
Pour les comédiens, cette proximité est à la fois une chance et un défi. «Il faut trouver le niveau, l’équilibre, entre l’intimité et la théâtralité», indique le Montréalais Jon Lachlan Stewart, qui joue l’un des protagonistes. «On doit adapter la mise en scène d’une pièce habituellement interprétée à Broadway dans cette petite salle. C’est excitant pour le comédien.»