à 16h54 HAE, le 11 avril 2012.
TORONTO – Même s’ils se sont produits à un siècle d’intervalle, les deux tragédies sont étonnamment semblables: un navire qui commence à prendre l’eau, des passagers qui fuient en panique — la confusion généralisée lors de l’évacuation d’un vaisseau en péril.
Un navire a frappé un iceberg, l’autre a été éventré par un récif. Dans les deux cas, les pertes de vies font frémir.
Plus de 1500 personnes sont mortes lors du naufrage du Titanic en 1912. Cent ans plus tard, 32 personnes ont été tuées quand un luxueux navire de croisière, le Costa Concordia, s’est échoué en janvier au large des côtes de la Toscane.
Si le nombre de victimes a été nettement moindre en 2012, l’accident a néanmoins eu l’effet d’une douche froide sur ceux qui croyaient que les catastrophes en mer étaient chose du passé.