«Ce n’est pas un congrès, ce n’est pas un sommet, ça ne sera pas formel, il n’y aura pas de déclaration finale», explique Michel Audet, avant de parler d’un «rassemblement des forces vives de la société civile qui ont la langue française à coeur».
Tables rondes, «marché aux idées», conférences, entretiens, débats, colloques, ateliers, animations technologiques, fêtes… une centaine d’activités figurent au programme des cinq jours du Forum, qui se nourrira de 500 propositions venues des quatre coins du monde. Plus de 1500 participants, des jeunes principalement, s’y retrouveront pour discuter d’économie, de travail, de formation et de diversité linguistique (et notamment des enjeux de la cohabitation linguistique).
«L’idée est de laisser de la place, de l’espace et de l’oxygène aux gens pour qu’ils puissent mettre sur la table ce qui les préoccupe, les intéresse et les fait vibrer par rapport à la langue française», résume Michel Audet, qui promet des échanges décontractés.
De cet espace, le commissaire général espère voir émerger des «grands constats» et des propositions qui permettront de «prendre en main l’avenir du français».
Michel Audet veut d’ailleurs «pérenniser» le travail qui sera fait à Québec, garder «connectés» les réseaux qui s’y seront créés, notamment à travers la plateforme web du forum. Le numéro deux de l’Organisation internationale de la Francophonie, le Québécois Clément Duhaime, espère pour sa part que ce premier forum sera suivi d’un deuxième, dans quatre ans.