à 18h33 HAE, le 19 mars 2012.
PÉKIN, Chine – Des milliers de Chinois qui désespèrent de pouvoir émigrer ont découvert une porte de sortie: il s’agit de suivre des cours de français et de déposer une demande d’immigration au Québec, en espérant pouvoir se débrouiller suffisamment dans cette langue.
L’apprentissage du français comme langue seconde a beau perdre du terrain dans plusieurs régions du monde, alors même que les classes de mandarin ont le vent dans les voiles en raison de la montée en puissance de la Chine sur la scène internationale, plusieurs Chinois travaillent d’arrache-pied pour apprendre à dire «Bonjour, je m’appelle Zhang».
Malgré la croissance économique de l’Empire du Milieu et de son influence grandissante, de plus en plus de ses citoyens se pressent d’émigrer afin d’offrir de meilleures perspectives d’éducation à leur enfant et fuir les problèmes récurrents de leur pays, y compris la pollution dangereuse et la nourriture contaminée.
Le Canada figue avec les États-Unis et l’Australie parmi les pays les plus en vogue en Chine.