Avant que les Facultés de droit de l’Université de Moncton et de l’Université d’Ottawa commencent à enseigner la common law en français, la doctrine était unilingue anglaise.
Il en était de même avant que le Centre de traduction et de terminologie juridiques ne soit créé en 1979 à Moncton pour appuyer la mise en œuvre du bilinguisme juridique dans les provinces et territoires canadiens de common law. Et avant que le Centre de traduction et de documentation juridiques ne soit fondé en 1981 à Ottawa pour créer la documentation juridique nécessaire à l’exercice du droit et à la prestation des services juridiques en langue française d’abord en Ontario et dans les autres provinces et territoires de common law.
Il y avait alors une fausse croyance que la common law ne pouvait pas être enseignée, écrite ou plaidée en français.
Depuis, la reconnaissance des droits juridiques des francophones des provinces de common law a bien changé la situation: il y a de plus en plus d’ouvrages de common law publiés en français. De temps à autre, je vais profiter de ma chronique pour vous signaler l’existence de ces manuels.
Aujourd’hui, je vous présente La réparation en common law et en equity, une œuvre magistrale du professeur Denis Boivin.