Soirée belge à votre agenda ce vendredi, alors que le deuxième des trois concerts Coup de coeur de la saison met à l’affiche Antoine Chance et ses deux musiciens au Artscape Youngplace, précédé d’une réception moules et frites à 18h30.
«Artiste de l’année» dans son pays en 2015, il présentera – pour la première fois à Toronto, après avoir fait sensation aux Francofolies de Montréal l’an dernier – le matériel de son premier album solo, Fou, des chansons rock dans des traditions aussi variées que les Beatles, Bach ou Michel Polnareff.
Fils de l’illustrateur Philippe Geluck («chance» en flamand) et évoluant dans une famille d’artistes, Antoine Chance est musicien depuis plusieurs années: piano d’abord dès l’âge de 6 ans, puis guitare électrique pour émuler Nirvana. Il a notamment étudié et travaillé en Angleterre avec d’autres musiciens, jouant dans les bars.
Son panthéon reste très anglais – Coldplay, Vampire Weekend, Bon Iver, Radiohead, Patrick Watson – et il confesse accorder plus d’importance à la musique, la mélodie, qu’au texte.
«Je dis simplement que le socle pour moi, c’est la musique avant tout, mais les chansons sont la combinaison des deux», explique-t-il en entrevue à L’Express. «J’ai toujours besoin qu’il y ait une part de mystère dans le texte. Les sujets sont des humeurs. Des humeurs qu’on retrouve dans le cinéma de David Lynch, d’Almodovar dans la musique de Bon Iver ou dans les tableaux de Spilliaert.»