L’astronaute Roberta Bondar revient dans son premier laboratoire

Centre de foresterie des Grands Lacs

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 06/03/2012 par Jessica Portelli-Ward

Un projet de science réalisé à l’école secondaire a incité Roberta Bondar à poursuivre des études universitaires de premier cycle en sciences, grâce auxquelles elle a passé les six premières années de sa carrière, à la fin des années 1960, à étudier la génétique de la tordeuse des bourgeons de l’épinette dans ce qui s’appelait autrefois le Laboratoire sur les maladies des insectes forestiers. Ce laboratoire est aujourd’hui connu sous le nom de Centre de foresterie des Grands Lacs (CFGL).

Vingt ans déjà se sont écoulés depuis le voyage dans l’espace de la Dre Bondar à bord de la navette Discovery (janvier 1992). Récemment, la Dre Bondar est retournée dans sa ville natale, Sault Ste. Marie. Au cours de son séjour d’une semaine dans la collectivité, elle a rendu une visite spéciale au personnel et aux scientifiques du CFGL.

La Dre Bondar s’est remémoré son travail d’étudiante en entomologie forestière au centre de recherche.

«Chaque été où je travaillais au laboratoire, j’acquérais de nouvelles connaissances. J’apprenais toutes sortes de façons d’appliquer la science et c’était extraordinaire, a déclaré la Dre Bondar. J’ai de nombreux souvenirs, dont je parle tout le temps aux étudiants et aux entreprises… et le fait que j’ai été choisie pour le programme spacial n’est pas étranger à mes racines, ici à Sault Ste Marie.»

Durant une célébration spéciale organisée en son honneur le 25 janvier, la Dre Bondar a expliqué au personnel et aux invités le rôle et l’incidence de la science.

Publicité

«Contribuer activement à un domaine qui a autant de répercussions sur nos vies est une telle responsabilité, pour chacun de nous. Je ne peux que vous féliciter du travail que vous accomplissez ici.»

Pendant sa visite au CFGL, la Dre Bondar a eu l’occasion de discuter avec le personnel et quelques-uns des scientifiques de renommée internationale au sujet des types de recherches actuellement réalisées à RNCan, comme la recherche sur les parasites des forêts indigènes et non indigènes, la pyrologie et la biotechnologie pour ne nommer que ceux-là.

Elle a discuté avec des experts sur le développement du Système mondial d’alerte rapide pour les feux de végétation et sur la façon dont les satellites sont utilisés pour mesurer, surveiller et cartographier ces feux à partir de l’espace.

La Dre Bondar a également parlé de ses projets d’avenir et de son retour dans l’univers des insectes. Elle a récemment accepté de siéger au conseil d’administration d’un centre africain de recherche sur la physiologie et l’écologie des insectes.

«Maintenant je suis en mesure d’aller dans les laboratoires de ce centre et de parler aux étudiants diplômés, pas tellement au sujet de mes connaissances elles-mêmes… Je pense que l’intérêt et la passion que nous avons pour la science et le fait de savoir que nous avons un rôle extraordinaire à jouer, non seulement au Canada, mais aussi à l’étranger, c’est vraiment quelque chose. C’est un cadeau.»

Publicité

L’ensemble du personnel de RNCan est fier du rôle que la science forestière a joué dans la formation du Dre Bondar et de l’influence qu’a cette femme sur nos jeunes, les dirigeants du monde scientifique de demain.

Pour en apprendre davantage sur le Centre de foresterie des Grands Lacs, consultez le site

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur