Une chaîne bilingue et en bonne santé, le fait est plutôt rare au Canada. Pourtant, depuis plus de huit ans, Télétoon a fait sa place sur le marché du petit écran et diffuse aujourd’hui dans près de sept millions de foyers. Une chaîne qui est à ce jour la seule à proposer des dessins animés pour petits et grands 24 heures sur 24, et ce en français comme en anglais.
C’est le 8 septembre 1997 que l’histoire de Télétoon débute, avec le lancement de la chaîne au Québec, en langue française. Une première vague sur les ondes hertziennes qui trouve très rapidement écho le 17 octobre 1997, avec l’ouverture de sa consoeur anglophone.
Un choix du bilinguisme louable, qui selon Pascale Guillotte, responsable des relations médias de la chaîne, s’imposait naturellement: «Le Canada étant un pays bilingue, il était légitime d’émettre dans les deux langues. Nos partenaires principaux sont eux aussi pour la plupart des entreprises qui travaillent en français comme en anglais, et nous ne voulions pas nous focaliser simplement sur l’une des deux langues officielles. Avant le lancement, il était aussi apparu dans nos études de marché que la demande était aussi forte dans les territoires francophones qu’anglophones.»
Très rapidement, au-delà de la simple diffusion, Télétoon s’investit sur le créneau de la production et, tout en diversifiant sa programmation, s’attèle à créer une véritable identité à la chaîne. Une identité qui passe évidemment par le contenu des grilles de programmes, comme le souligne Pascale Guillotte: «Depuis la création de Télétoon, nous avons tout fait pour nous démarquer de la concurrence, et cela passe avant tout par la qualité et l’exclusivité de nos séries.»
Depuis sa création, Télétoon a soutenu plus de 70 projets de productions audiovisuelles et consacre chaque année près de la moitié de ses recettes à l’acquisition ou à la création de series animées canadiennes.