Un an après les révolutions du monde arabe, l’heure est au bilan. En collaboration avec Oasis centre des femmes, le théâtre de l’Atelier 83, installé à Hamilton, a souhaité revenir sur les événements marquants de la révolte à travers le regard d’un acteur privilégié de toute révolution: la femme.
Le Caire, automne 2011. Une femme au manteau rouge, après avoir porté secours à une autre piétinée au sol, est lynchée par une horde de soldats.
En hommage à cette inconnue, et à toutes celles qui se sont battues pour la liberté, une rencontre autour du rôle de la femme dans le Printemps arabe était organisée samedi 28 janvier, au Centre francophone de Toronto.
D’une histoire, un débat mêlant l’islam, le féminisme et la domination masculine, est né. Une pièce de théâtre en toile de fond, illustrant les révoltes de l’hiver 2011 de manière ludique et originale, a donné le ton d’une rencontre placée sous le signe du dialogue.
La femme, pilier de toute révolution
Après un mot de la directrice générale Oasis centre des femmes Dada Gasirabo, le théâtre de l’Atelier 83 a pris le relais avec un extrait dramatique retraçant l’histoire de cette femme au manteau rouge, dans le cadre de son «Espace singulier pluriel».