Le blogueur vancouvérois Réjean Beaulieu, qui a adressé un «anti-mémoire» au comité qui mène présentement des consultations nationales sur les langues officielles, récidive en constatant l’absence d’un rapport de mi-mandat et l’indifférence des médias:
Un mémoire qui ne risque pas d’être entendu – Partie II
1. Antoine Laurent de Lavoisier écrivait au tournant de la Révolution française (1789): «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme», quelques années seulement avant de finir guillotiné. À mi-chemin dans ces consultations décrites par certaines mauvaises langues comme du «gaspillage», qui donc la guillotine menace-t-elle?
2. En l’absence d’une analyse de mi-parcours de la feuille de route 2013-2018 ainsi qu’un rapport de mi-parcours de la consultation, le village Potemkine soulève plusieurs questions, dont la plus notable est: pourquoi aucun grand média canadien ou québécois, francophone ou anglophone, public ou privé, ne rend compte de la consultation?
Entre autres, aucune statistique de consultation. Donc, impossible de savoir à mi-temps combien de Canadiens ont répondu au questionnaire en ligne, combien ont soumis des mémoires, combien ont reçu des rétroactions, ou qu’étaient-elles, les mémoires pas même partagés ou publiés.
Difficile de savoir qui étaient les principaux porte-parole retenus pour les tables rondes. Aucune idée du nombre de participants au clavardage durant les web diffusions, et quels ont été les échanges, la dernière de la série étant déjà terminée et l’accès sur le point d’être terminé, comme dans une culture de huis clos largement passée date, la Patente!