Un président du CRTC bilingue? Ça va de soi!

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Publié 24/01/2012 par l-express.ca

«Il est évident que la prochaine présidence du CRTC devra être bilingue comme ses trois prédécesseurs; étant donné la nature du poste, on voit très mal comment il en serait autrement».

C’est ce que déclarait récemment la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Marie-France Kenny, concernant le processus d’embauche de la personne qui succédera à Konrad von Finckenstein à la tête de l’organisme de réglementation de la radiodiffusion et des télécommunications.

Au début de l’année, des médias rapportaient que l’affichage du poste décrit la maîtrise des deux langues officielles comme «préférable» et non «essentielle».

L’opposition officielle néo-démocrate a d’ailleurs accusé Stephen Harper de «démontrer encore une fois le peu d’importance qu’il accorde aux francophones en n’exigeant pas que le prochain président du CRTC soit bilingue».

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«Comment les conservateurs peuvent-ils penser que cette personne protégera la culture canadienne si elle n’est pas en mesure de s’exprimer dans les deux langues officielles?», s’est insurgé le porte-parole adjoint du NPD en matière de patrimoine canadien, Pierre Nantel.

Cependant, un porte-parole du ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles a corrigé le tir, affirmant que le prochain président du CRTC sera bel et bien bilingue. «Il va de soi que l’affichage du poste devrait refléter à l’avenir ce qu’on sait déjà: il serait très difficile pour la présidence du CRTC de faire son travail sans connaître les deux langues officielles, et cela, les gens de Patrimoine canadien aussi le savent», a dit Mme Kenny.

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