On perçoit souvent la Ville de Québec comme une femme: raffinée, pleine de courbes et de charme. En effet, Québec est cultivée, pleine d’assurance et élégante – comme les si féminines Québécoises.
Pourtant, la Ville de Québec est très masculine et appropriée pour des «mancations» (la nouvelle expression qui désigne des hommes qui voyagent ensemble). Les hommes de Québec boivent plus de bière et écoutent davantage de gros rock que les Montréalais. Et Québec est une vraie ville sportive.
Plus de 11 000 spectateurs par match vont au vieux Colisée voir jouer les Remparts du flamboyant entraîneur Patrick Roy. Autant de spectateurs se présentent aux parties de football du Rouge & Or de l’Université Laval. C’est le club sportif universitaire le mieux organisé et le plus populaire au Canada (et les «tailgate parties» sont plus savoureux qu’ailleurs).
La Ville de Québec a aussi des clubs professionnels de baseball (les Capitales) et de basketball (le Kebs); oui, Toronto aussi, mais pas Montréal. Certes, les fans obsédés de hockey de la Ligue nationale attentent le retour plausible des fameux Nordiques.
À Québec, on vénère les metal bands. Plus de 100 000 spectateurs ont vu le super groupe Metallica dans le parc des plaines d’Abraham durant le dernier Festival d’été de Québec… et il a fallu fermer les barrières car des milliers d’autres fans voulaient entrer sur l’immense site surchargé d’humanité.
En 2010, le groupe métal-industriel allemand Rammstein battait aussi des records d’assistance au grand Festival d’été.
À Québec (et partout au Québec), les foules de spectateurs dégagent une énergie immense qui ajoute au spectacle. La scène des groupes rock locaux est aussi volcanique.