Quand un renne s’active, ses muscles dégagent de la chaleur qui reste emprisonnée sous sa fourrure. Cette aptitude l’aide à supporter le froid mordant de l’Arctique.
Cependant, si la température interne de l’animal s’élève trop, il risque de mourir. Intrigués par cette question de surchauffe, des scientifiques scandinaves ont fait trotter neuf rennes d’élevage sur un tapis roulant durant 20 minutes. La tâche peut paraître ardue, mais un des responsables de l’étude a expliqué que ces cervidés obéissent presque aveuglément à leur entraîneur.
Tout au long de l’exercice, les chercheurs ont enregistré la température interne des animaux, de même que la fréquence de leur respiration. Graduellement, leur rythme respiratoire est passé de 7 à 260 respirations à la minute! À partir d’une certaine température, ils se sont mis à haleter comme les chiens.
Les chercheurs ont conclu que les rennes perdaient cet excédent de chaleur au niveau du nez et de la gueule.