Le récent rapport Les Québécois et l’information à l’ère du numérique du Centre d’études sur les médias confirme ce que les observateurs relèvent sur le terrain depuis quelques années. Avec le virage numérique, le monde de l’information a changé en profondeur.
Avec 37% en 2015, les médias numériques représentent à présent la plus large part du marché de l’information, dépassant ainsi la télévision (30%).
«C’est aujourd’hui la première voie d’accès à l’information. Un bond prodigieux — 17% en deux ans — qui s’explique par l’augmentation de contenus de qualité — La Presse a remplacé son édition papier par un format électronique — mais aussi par les achats de tablettes et autres mobiles qui ont suivi», indique l’un des auteurs du rapport, Daniel Giroux.
Les Québécois s’informent plus qu’avant: 101 minutes quotidiennes en 2015 contre 87 minutes en 2007.
Si la télévision s’avère dorénavant une source d’informations moins importante, la radio se maintient avec 16% du marché — 50% de l’écoute se fait en voiture, l’autre moitié à la maison — tandis que la presse écrite recule elle aussi – 13% pour les quotidiens et — 20% pour les magazines.
Les médias les plus rassembleurs sont ceux qui ont su prendre le virage numérique et proposent un contenu diversifié, quoique l’intérêt pour la météo et les nouvelles de proximité se maintient.