En 2010, Véronique Fortin publiait son Journal irrévérencieux d’une mère normale. Elle récidive maintenant avec un Journal (de plus en plus) irrévérencieux d’une mère (presque) normale. À raison d’une cinquantaine d’entrées entre le 3 décembre et le 23 novembre, elle raconte sa vie de mère au foyer, d’épouse de son Homme et, surtout, de maman constamment tiraillée entre Lou, sept ans, et sa petite sœur Gabrielle.
Chaque entrée se lit comme une courte nouvelle.
Il est parfois question d’une mère en zone sinistrée ou d’une mère qui a fait une belle job, d’une mère qui prévient les blessures d’amour-propre ou d’une mère prise de vertige, mais toujours d’une mère qui a trouvé sa place.
Véronique Fortin fait sans doute écho à des situations vécues par tout parent qui élève de jeunes enfants, qui est aux prises «avec des terroristes entre les pattes».
Cette expression revient à plus d’une reprise, mais elle sous-entend toujours une réalité plus amusante que pesante.