à 16h19 HNE, le 25 novembre 2011.
QUÉBEC – Après un apaisement de quelques semaines, les syndicats de la construction se sont à nouveau rebiffés, vendredi, contre le projet de loi 33 sur l’élimination du placement syndical.
Les deux plus grandes organisations syndicales dans l’industrie _ la FTQ-Construction et le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) _ menacent de bouder le comité de «transition» chargé de déterminer les modalités du futur système de placement de la main-d’oeuvre.
Les syndicats tiennent mordicus à ce que le nouveau système de placement leur laisse la possibilité de transiger directement avec les employeurs pour combler les besoins de main-d’oeuvre. Or, la ministre du Travail, Lise Thériault, entend pour sa part bannir «la référence directe de main-d’oeuvre par les syndicats» afin de réduire le risque de collusion.
«C’est très clair, ce qu’on veut interdire, c’est la relation privée entre un patron et un représentant syndical. Il ne peut pas y avoir de liens directs», a statué Mme Thériault en point de presse au terme de l’étude détaillée du projet de loi 33 en commission parlementaire.