à 18h43 HNE, le 24 novembre 2011.
OTTAWA – Le groupe Polysesouvient sonne l’alarme concernant une disposition du projet de loi sur la destruction du registre des armes d’épaule qui rendra optionnelle la vérification du permis de l’acheteur.
Un vendeur d’armes n’aura plus l’obligation de vérifier si l’acheteur du fusil possède bel et bien un permis valide de port d’armes, a-t-il prévenu.
À l’approche du 22e anniversaire de la tuerie de Polytechnique, le groupe mis sur pied à la mémoire des victimes du massacre a pris le chemin d’Ottawa jeudi pour implorer les parlementaires de voter contre l’abolition du registre des armes d’épaule.
Polysesouvient croit que la nouvelle législation mise de l’avant par les conservateurs n’obligera pas les marchands d’armes à tenir un registre précis des transactions de leurs ventes. Il en a également contre une disposition qui rendra optionnelle la vérification par le vendeur de la validité du permis de l’acheteur.