Des films francophones à ne pas rater au TIFF

Omar m’a tué (Omar killed me), de Roschdy Zem rappelle l’histoire d’Omar Raddad, emprisonné à la suite du meurtre d’une femme en France. Le film revient sur une période où le racisme justifiait parfois le pire. (Photo ci-dessus)

The Artist, de Michel Hazanavicius, avec l’acteur français Jean Dujardin, montre la difficulté avec laquelle un comédien du cinéma muet passe au cinéma parlé. Un hommage au cinéma des années 20.

Café de Flore, de Jean-Marc Vallée met en scène Vanessa Paradis en mère dévouée auprès de son enfant atteint du syndrome de Down. Le film se joue sur deux époques, les années 60 à Paris et Montréal de nos jours.

Le Premier homme, de Gianni Amelio est tiré du roman du même nom, de l’écrivain français Albert Camus. Cette autobiographie nous fait suivre Jacques Comery, qui retourne en Algérie en 1957 et revit ses souvenirs.

Présumé coupable (Guilty), de Vincent Garenq met en scène Philippe Torreton dans le rôle d’un homme accusé de pédophilie, avec sa femme, crime qu’il n’a pas commis. Comment retrouver son honneur et prouver son innocence?

Le Havre, d’Aki Kaurismäki nous emmène dans la ville portuaire du Havre, en France, suivre le quotidien d’un couple âgé, de la classe ouvrière, qui vit au jour le jour et ne manque pas de solidarité.

J’aime regarder les filles, de Frédéric Louf, nous plonge dans la vie des adolescents avec en toile de fond les élections françaises de 1981 et l’arrivée au pouvoir de François Mitterand. Entre sérieux et comédie, un film rafraîchissant.

Monsieur Lazhar, de Philippe Falardeau nous montre un homme maghrébin devenu instituteur à Montréal et en décalage complet par rapport à l’éducation à la québécoise. Tiré de la pièce de théâtre Bachir Lazar.

Nuit#1, d’Anne Émond, nous envoie au milieu d’une Rave-party, où se rencontrent deux jeunes adultes. Après une nuit de sexe, ils se mettent à parler, sans plus jamais s’arrêter et se livrer leurs plus grands secrets.

Une nuit avec toi, de Jeanne Leblanc, est un court-métrage sur l’amour, le désir et les problèmes d’image lorsque l’on est en surpoids. Faut-il se tourner vers ceux qui nous ressemblent ? Une chose est sûre, l’amour n’est pas facile.

L’ordre et la morale (Rebellion), de Matthieu Kassovitz revient sur un événement de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie. Issu d’un fait réel, le film n’en reste pas moins une fiction.

Starbuck, de Ken Scott tire le portrait d’un grand enfant, incarné par Patrick Huar, qui découvre, à l’approche de la quarantaine, qu’il est le père biologique de 533 enfants. Une belle remise en question en perspective.

Ceci n’est pas une liste exhaustive. Plusieurs courts-métrages sont également francophones. Pour la liste complète des films du Festival international du film de Toronto:
tiff.net/thefestival/filmprogramming#all