Cela fait trois mois que je souffre d’un mal invisible et sournois. Il reprend à 7 heures tous les matins pour s’achever dans un dernier concert vers 16 heures : ça tape, ça bourdonne, ça pétarade…
À moins d’un coin de rue de mon bureau, d’intenses travaux de voirie et de construction – un immeuble de 10 étages doit voir le jour d’ici l’automne — me rappellent quotidiennement que mes oreilles fonctionnent bien.
«Le bruit est le stresseur numéro 1 en ville. Plus envahissant qu’avant, il est aussi présent sur de plus longues périodes», explique Richard Martin, agent de recherche à l’Institut national de santé publique du Québec.
Son équipe élabore actuellement un avis sur le bruit destiné au ministre de la Santé du Québec.
Ce document, qui sera remis à l’automne, tâche de faire le point sur la situation québécoise. Il pourrait bien nourrir une politique globale sur le bruit au Québec.