Pour que le feu se propage en forêt, il doit émettre suffisamment d’énergie pour faire bouillir toute l’eau contenue dans la matière inflammable qu’il rencontre sur son passage. Par conséquent, lorsque le combustible est peu humide, le feu s’allume assez facilement, et peut se répandre plutôt vite. Des scientifiques de Ressources naturelles Canada ont consacré beaucoup de temps au cours des huit dernières années à élaborer des moyens de prévoir l’humidité de divers combustibles forestiers, et, donc, la possibilité que le feu prenne et se propage.
Les premières recherches officielles sur les feux de forêt au Canada virent le jour à la fin des années 1920. Il s’agissait d’un programme d’échantillonnage quotidien de l’humidité des combustibles et d’essais d’allumage et de persistance du feu dans les forêts de l’Est de l’Ontario.
Au cours des quarante années qui suivirent, cette approche expérimentale de terrain pour comprendre comment le feu se déclenche et se propage se répandit dans l’ensemble du pays.
Comprendre le feu
La Méthode canadienne d’évaluation des dangers d’incendie de forêt (MCEDIF), élaborée à partir de ce programme de recherche sur le terrain, devint, et demeure, la pierre angulaire de la planification et de la prise de décision en matière de gestion des feux au Canada.
Le public peut connaître un des principaux produits de la MCEDIF – l’indice de «danger d’incendie» que l’on voit sur les panneaux de signalisation un peu partout au pays.