De plus en plus de marques européennes sentent une saturation du marché de la lingerie chez elles et décident de conquérir le marché d’Amérique du Nord, moins développé et surtout moins axé sur le sexy.
Pour séduire les Torontoises, Lingerie française, un regroupement de marques de l’hexagone, organisait pour la cinquième fois, en partenariat avec une association de promotion de la lingerie française, un défilé de sous vêtements dans le quartier de la Distillerie, devant un parterre d’invités, de détaillants et bien sûr de médias spécialisés. L’Express a rencontré Arnaud et Anne Laure Linget pour nous parler du marché nord-américain
Dans le commerce, il faut savoir cibler sa clientèle et si possible faire en sorte que son nombre augmente avec le temps. Cela tombe parfaitement pour le marché de la lingerie, le nombre de femmes sur la planète grandit chaque jour et elles sont, relativement, de plus en plus riches. Voilà un filon de première qualité!
Mais certains marchés commencent à être saturés. Trop de marques, trop de concurrences, crise économique…
Donc, bien que 17 % des dépenses vêtements des françaises aillent dans la lingerie, le dynamisme se perd.