«Les critères que l’on propose sont faits pour donner un cadre à la délivrance de permis de construire au centre-ville», explique David Pontarini, associé de la firme d’architecture Hariri-Pontarini Architects qui a réalisé, avec Urban Strategies Inc., une étude afin d’identifier dans quelles parties du centre-ville devraient se trouver les plus hauts immeubles et définir la façon dont ils doivent être intégrés dans le cadre urbain. Des consultations publiques concernant ces règles auront lieu les 4, 7 et 11 avril prochains.
L’augmentation de la population à Toronto engendre de plus en plus de demandes de permis de construire au centre-ville pour des bâtiments allant de 20 à 40 étages. Ainsi, la ville de Toronto, qui avait déjà mené une étude il y a quelques années pour avoir une idée générale du type de bâtiment à privilégier au centre-ville, a commandé une étude afin d’avoir des critères plus précis pour l’attribution de permis de construire.
Chaque ville a ses particularités
«Nous avons étudié ce qui se fait dans d’autres grandes villes comme Chicago, New-York, mais chaque ville à des politiques différentes et des spécificités, c’est une question complexe», explique David Pontarini lors d’une présentation de l’étude à L’Express. «Ici à Toronto, la particularité ce sont les zones résidentielles très proches du centre-ville.
L’étude porte sur un périmètre allant de la rue Bathurst à l’Ouest à la Don Valley Parkway à l’Est, et de la rue Dupont au Nord, au lac Ontario au Sud, en excluant trois zones qui ont leur propre plan d’aménagement, comme la zone du Waterfront la zone King/Spadina et la zone King/Parliament.
Où construire plus haut ?
Les questions auxquelles se proposaient de répondre les architectes portaient sur les zones où autoriser les plus hauts bâtiments, sur la hauteur des bâtiments selon les zones ainsi que sur la forme de ces derniers afin qu’ils s’intègrent le mieux possible dans leur environnement en ayant un impact positif.