«Il y avait 259 agences provinciales, on avait pour but d’en éliminer 5%», explique Andrew Chornenky, attaché presse du ministre des Finances Dwight Duncan. La province a en effet annoncé, la semaine dernière, la suppression de 14 agences provinciales pour «en donner plus pour leur argent aux contribuables», comme le mentionne le communiqué du gouvernement. Le hic c’est que la plupart des agences éliminées n’étaient déjà plus fonctionnelles, à l’image de la Régie des transports du Grand Toronto qui n’opère plus depuis 2007.
Malgré le fait que le communiqué souligne les économies pour le contribuable Ontarien, Andrew Chornenky assure que «le but est de simplifier les choses et améliorer les services pour le public».
En d’autres termes, il s’agirait avant tout de clarifier les choses en faisant disparaître une situation ambiguë avec des agences, officiellement existantes, que le public pourrait chercher à contacter, mais qui ne fonctionnent plus.
En effet, l’économie ne sera pas énorme: ces agences, qui étaient pour la plupart des doublons, représentaient au total une dépense annuelle de 200 000 $, autant dire très peu par rapport au budget de la province, mais quand même beaucoup pour des agences inopérantes.
«Le coût de ces agences provient en grande partie des rapports annuels qu’elles doivent fournir tant qu’elles existent, même si elles ne fonctionnent plus», explique Andrew Chornenky.