Le multi-instrumentiste fait lever les foules du monde entier, surtout depuis la composition de la bande originale du film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain. Les vidéos de La valse d’Amélie ont été vues des millions de fois sur le site de partage de vidéos Youtube et il y a fort à parier que cette oeuvre géniale n’est pas pour rien dans le succès rencontré en Amérique du Nord par le breton.
Son sixième et dernier album, Dust Lane, devait être présenté au public torontois au Mod Club, le 22 février, mais les ventes de billets se sont tellement bien déroulées que le concert a été déplacé au Phoenix, dont la capacité devrait suffire à contenir tous les admirateurs de l’artiste. Écrit dans sa maison de l’île d’Ouessan, située au large des côtes bretonnes, l’album représente une forme de retour aux sources pour Yann Tiersen, qui revient vers ses premiers amours, le rock.
«Dust Lane marque l’incorporation de sons et de textures électroniques vintage dans ma musique. Un voyage sur le chemin de poussière qui mène à la mort. Pas quelque chose de triste, plutôt une expérience colorée, parfois douloureuse, mais surtout joyeuse: La vie!», dit-il.
Né en 1970 à Brest, en Bretagne, le jeune Yann Tiersen découvre le violon, le piano et se dirige vers une formation en classique. Il sort son premier album, La valse des monstres, en 1995.