Patrice Robitaille signe un premier roman pour grand public. L’homme qui mangeait des livres est un polar insolite, au dire de l’éditeur. Ce roman un rien farfelu, toujours au dire de l’éditeur, vous plonge dans l’univers de l’édition comme vous ne l’aurez jamais vu! Et il s’agit de l’édition franco-ontarienne puisque l’action se déroule à Ottawa, ma chère!
L’auteur a grandi dans le nord de l’Ontario et vit maintenant à Montréal. Son roman est dédié à la mémoire de Françoise Lepage, décédée il y a un an. Elle dirigeait une collection de livres pour la jeunesse aux Éditions L’Interligne et Patrice Robitaille a publié Le chenil dans cette collection. Avec L’homme qui mangeait des livres, il adopte un registre plus décapant, voire débridé.
Dès les premiers chapitres de ce roman policier, Gérard Callibaud, directeur des Éditions Callibaud, est sauvagement assassiné par un mystérieux commando. Son frère Christian prend les rênes de la maison, mais devient à son tour la cible des tueurs. Réussira-t-il à remettre les Éditions Callibaud sur les rails sans y laisser sa peau?
Le premier lieu physique mentionné dans le roman apparaît à la page 18: les Éditions Callibaud sont sises sur le chemin de Montréal, comme les Éditions L’Interligne qui publient ce roman. L’action se déroule donc à Ottawa. Ce sera mentionné un peu plus loin (page 26), puis on apprendra que le quotidien de l’endroit est Le Messager d’Ottawa.
Dans le plus court chapitre (trois petites phrases), l’auteur décrit la ville en ces termes: un endroit paisible «qui me renvoie cette image placide caractérisant Ottawa depuis toujours». Pas si paisible ou placide que cela puisqu’un commando fait rage sur le chemin de Montréal.